mardi 25 novembre 2008

Essai du Gilera GP 800


Gilera GP 800

Les +

  • Performances
  • Comportement sportif
  • Freinage
  • Protection

Les -

  • Poids
  • Vibrations à certaines vitesses
  • Maniabilité en ville
  • Coffre réduit
  • Entretien
  • Prix des pièces détachées

Mes sensations

Au premier regard le Gilera GP800 affirme sa différence. L'ensemble est ramassé et l'oeil s'arrête sur les 2 pots latéraux et la proue proéminente.

Cela dit on se rend bien compte lors de ce premier contact visuel que l'on a affaire à un engin spécial, mi scoot, mi moto.

La mise en route du moteur ne laisse plus aucun doute à ce sujet.

Va falloir apprivoiser la bête dans un premier temps !

Les tours de roue surprennent, on est tout de suite scotché par la patate du V2 de 839 cc et par la capacité immédiate à prendre de la vitesse... ok je rétrograde ! et non ! raté, pas de rétrogradage ! on n'est pas sur une moto à boîte de vitesse ! faut freiner tout simplement.

Lors de la première prise en main, j'ai également été surpris par l'absence de sensations transmises par le train avant, en clair à moins, d'adopter une position "pousseur" on a du mal à traduire ce qui se passe sous les roues avant. On s'habitue rapidement à ce feeling spécial qui finalement incite à "faire confiance" vu le comportement de l'engin qui ne rechigne pas à prendre de l'angle.

Sur 4 voies, c'est le bonheur, le GP800 trace sa route dans une totale quiétude renforcée par la possibilité de régler la position de la bulle afin de convenir aux différentes morphologies. A grande vitesse et jusqu'à 180, c'est stable et rassurant, au-delà ça saucissonne en courbe mais ça tient.

Sur route sinueuse, le GP800 nécessite une prise en main des plus prudentes les premièrs fois afin de s'habituer à l'absence de frein moteur et à la nécessité d'anticiper sur les freinages. Sous la pluie, je conduis sur des oeufs, je ne parviens absolument pas à traduire les informations transmises par les roues et ce malgré l'excellente monte d'origine en Michelin Pilot... bref ! j'attends de pratiquer pour me faire une opinion mais j'avoue que le poids de l'engin ne m'incite guère aux excentricités.

Au bout d'un mois d'usage régulier, je reste quand même sur ma fin. Des vibrations sont apparues et la nature nem'ayant pas gratifié d'une grande taille et d'une forte corpulence, je peine à soulever le GP 800 avec le plein. 235 Kg ça commence à compter, surtout que le centre de gravité est situé assez bas sur ce type d'engin ce qui renforce la lourdeur de l'ensemble.

Pour le moment je concluerai sur une relatif septicisme, je ne suis pas du tout convaincu par le Gilera GP 800, je pense notamment à sa capacité à réagir en situation d'urgence vue le poids.

Fiche Technique

Type de moteur Bicylindre en V calé à 90°, 4-temps
Cylindrée 839 cm³
Puissance 75 ch à 7 250 tr/min
Couple 76,4 Nm à 5 750 tr/min
Alésage x course 88 × 69 mm
Refroidissement Liquide
Distribution -
Boîte de vitesses Variateur
Transmission Chaîne
Alimentation Injection électronique

Partie cycleCadre Cadre treillis double berceau tubulaire en acier haute résistance
Suspension AV Fourche hydraulique télescopique en alumium 41 mm
Suspension AR Bras oscillant à monoamortisseur hydraulique placé latéralement en position horizontale, avec réglage de la précharge du ressort en 7 positions
Frein AV Double disque semi-flottant en acier inox 300 mm, étriers Brembo double piston, durites treillis métallique flexible
Frein AR Disque n acier inox 280 mm, étrier flottant à deux pistons opposés, durites treillis métallique flexible
ABS -
Pneus AV 120/70 - 16" 
Pneus AR 160/60 - 15" 

GabaritEmpattement 1593 mm
Chasse -
Hauteur de selle 790 mm
Longueur 2240 mm
Largeur 800 mm
Réservoir 16 L
Poids à sec 235 kg

Essai de la Brutale 750 Mv Agusta




Mv Agusta Brutale 750

Les +
  • Le prestige de la marque
  • Esthétique
  • Partie cycle et tenue de route
  • Le moteur
  • Freinage
  • Comportement routier
Les -
  • Entretien régulier et suivi
  • Tarifs élitistes
  • Rigidité
  • Duo à éviter
  • Trou moteur entre 6 et 8 000 tours
Mes sensations

D'abord, et vous l'aurez compris, la moto c'est avant tout pour moi une affaire de passion.
" La passion a ses raisons que la raison ne connaît pas"... et l'achat de cette moto a été le résultat d'un coup de coeur.

Moto ayant peu roulé, dans une fourchette de prix raisonnable, léger tuning de très bon goût, bref ! que des raisons de s'emballer !

Dès la prise en main, je retrouve de vieilles sensations sorties de mon passé de ducatiste.

Moto rigide, maniable mais sans concession

La suite fut beaucoup moins rose, mais je ne ne veux retenir de cette moto que ces sensations inoubliables le reste ne compte plus.

La Brutale reste en effet mon souvenir de moto le plus contrasté partagé entre bonheur intense et découragement.

Ce qui frappe tout de suite dès la prise en main de la moto c'est cette position si caractéristique d'un roadster sportif. On est légèrement en appui sur les poignets mais du fait de ma petite taille je suis tout de suite à l'aise.

L'avant est vif mais l'ensemble demeure rigide. Le freinage est parfait aidé en cela par des ensembles frein av/ar qui s'acquittent parfaitement de leur tâche.

Côté moteur, on sent qu'il y en a sous le capot pour une 750, et je dois dire que j'ai été bluffé par l'allonge du 4 cylindres en ligne.
Le comportement est creux en dessous de 7000 tr/mn pour ensuite laisser la place à une poussée franche et vigoureuse (la mienne était débridée) jusqu'au rupteur.

La consommation s'en ressent mais au diable l'avarice quand on conduit une ferrari on ne se soucie pas du prix du carburant...

Les suspensions d'origine sont rigides et garantissent une tenue de route irréprochable. On évitera le duo sauf à prendre un enfant en passager car la place dévolue au passager est relativement limitée...

Bref ! une moto passion, qui a su provoquer mon coup de coeur mais si un jour je devais en acheter une autre ce serait avec l'assurance d'un sav de qualité... 2 mois sur cale ça peut vous dégouter un motard passionné, finalement je m'en suis remis.



Fiche technique

Moteur : 749,4 cm3, 4 temps, 4 cylindres en ligne, refroidi par eau, alésage 73,8 mm x course 43,8 mm, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses (boîte extractible), transmission par chaîne
Version française : puissance 100 ch. (73,5 kW) à 12 500 tr/min, couple 7,7 daN.m à 10 500 tr/min - Version libre : puissance 127 ch. (93,4 kW) à 12 500 tr/min

Partie cycle : cadre treillis acier et platines alu, fourche télescopique inversée diam. 50 mm, mono-amortisseur AR (avec réglage d'assiette), freins AV 2 disques diam. 310 mm / étriers 6 pistons - AR disque diam. 210 mm / étrier 4 pistons, pneus AV 120/65 x 17 - AR 190/50 x 17

Gabarit : empattement 1 414 mm, chasse 101,5 mm / angle 24°8, hauteur de selle 820 mm, réservoir 19 litres (réserve 4 litres), poids à sec (usine) 185 kg

lundi 24 novembre 2008

Essai de la Kawasaki ZX10 R Modèle 2004


Kawasaki ZX 10 R Ninja Modèle 2004

Les +

Esthétique
Finesse
Légèreté
Moteur
Rigidité partie cycle

Les -

  • Confort passager inexistant
  • Exclusive... à ne pas mettre entre toutes les mains
  • Inadaptée au réseau routier réunionnais (absence de piste)
  • Incite à aller vite sans en avoir l'air


Mes impressions

La ZX10R est une moto qui comptera énormément dans ma vie de motard. Je n'oublierai jamais les sensations exceptionnelles éprouvées à son guidon.

Quand on parle de couple moto/motard, je peux affirmer que cette moto est mon alter ego...
J'ai finalement dû m'en séparer avec beaucoup de regrets car je n'ai jamais retrouvé l'équivalent à ce jour.

Le moteur se montre particulièrement expressif, le bruit passant de l'aigu à un feulement sourd au-dessus des 8500 tours. C'est d'ailleurs à ce régime que l'on ressent une énorme poussée qui propulse l'aiguille du compteur vers des sommets inavouables.

Ce qui surprend en fait avec ce moteur, c'est son incroyable souplesse et finalement sa polyvalence inhabituelle sur ce type d'engin.

J'avais équipé la mienne d'un kit filtre à air et d'un boitier power commander non optimisé.

La dernière évolution a consisté en l'ajout d'un silencieux arrow inox qui m'a donné entière satisfaction.

Pour info, la mienne était montée avec guidon haut, j'entends hurler les puristes ! Quel pied ! on dirait qu'elle a été faite pour ça.
J'ai découvert la deuxième moto qui se cachait dans ma bécane, à savoir un engin léger et maniable avec une position de conduite et une protection (carénage maintenu) exceptionnelle.

Finalement, on joue parfois les visionnaires en modifiant nos bécanes, regardez les photos et comparez les à la Kawasaki ER 6 Carénée et vous comprendrez mieux...
On croirait voir 2 soeurs séparées par quelques années.

Bref ! une moto modifiée par petites touches mais qui m'a touché en plein coeur.

Un seul qualificatif ! inoubliable.

Fiche Technique

Moteur

- Type: Quatre cylindres en ligne , 4 temps
- Refroidissement : liquide
- Cylindrée : 998cm3
- Alésage x course : 76.0 x 55.0 mm
- Taux de compression : 12,7 : 1
- Puissance : 175 ch à 11 700 tr/mn - 184 avec l'admission d'air forcé
- Régime maxi : nc
- Couple : 11.7 mkg à 9500 tr/mn
- Lubrification : Sous pression, carter humide avec radiateur d'huile
- Admission : Injection électronique
- Embrayage : Multidisque à bain d'huile
- Allumage : DC-CDI
- Mise en route : Démarreur électrique
- Transmission : Six vitesses en prise constante
- Transmission finale : Chaîne rivetée
- Batterie :nc
- Capacité du réservoir d'huile : nc

Partie cycle


- Cadre : Double poutre alu en épine dorsale (structue mixte pressée/moulée)
- Suspension avant : fourche inversée Ø 43 mm ressorts de type top-out
- Débattement roue avant : 120 mm
- Suspension arrière : Monoamortisseur à gaz et ressort
- Angle de braquage gauche / droit: 27° / 27°
- Débattement roue arrière : 125 mm
- Frein avant : Double disque semi-flottants, Ø 300 mm en pétale, étriers à 4 pistons
- Frein arrière : Simple disque, Ø 220 mm en pétale, étrier à 1piston
- Pneu avant : 120/70 ZR17M/C (58W)
- Pneu arrière : 190/50 ZR17M/C (73W)

Dimensions


- Longueur hors tout : 2.045 mm
- Largeur hors tout : 705 mm
- Hauteur hors tout : 1.115 mm
- Hauteur de selle : 825 mm
- Empattement : 1.385 mm
- Garde au sol mini. : 125 mm
- Poids à sec : 170 kg - tous pleins faits : nc
- Capacité du réservoir d'essence : 17L
- Capacité de la réserve : nc
- Angle de chasse : 24°

Bellepierre Saint-François


Niveau de difficulté : Facile
Durée : 2h30 à partir de Saint Denis
Longueur : 20 Km à partir de Saint Denis


 

Cette ballade vous mènera sur la route du Brûlé.

En arrivant du sud de l'île, il vous suffit de quitter la route de la Corniche en prenant la bretelle qui suit le dernier tunnel de la 4 voies, direction Bellepierre. Aux feus, prendre à droite comme pour se rendre au CHD de Bellepierre.

En arrivant de l'est, prendre la direction CHD de Bellepierre.

Vous ne quitterez plus cette route dénommée Allée des Topazes pendant 11 Km.

Sur un asphalte bien lisse vous vous régalerez du plaisir d'enchaîner les courbes lentes ou parfois rapides avant de marquer une courte halte au kilomètre 8 qui vous fera découvrir une vue sur toute la partie ouest de Saint Denis ainsi que sur les contreforts de la Montagne.

Après trois quarts d'heure d'une route agréable et fraîche, vous atteindrez le village du Brûlé.

Pour les motards du sud de l'île qui ne connaîtraient pas cet endroit, le dépaysement est total. On découvre en effet un village tranquille aux allures de Réunion lontan...

En continuant tout droit après le village vous pourrez au choix rejoindre le départ du sentier de la roche écrite ou en bifurquant à droite atteindre une charmante ballade à pied de 30 mn vous menant au lieu dit Cascade Maniké où une baignade fraîche vous attend...

La pause repas pourra se dérouler au choix dans la forêt domaniale de cryptomerias ou sur la place de l'église qui offre l'avantage du stationnement pour nos chères montures...

La descente propose l'autre variante de cette ballade en optant par le retour par Saint François (6 Km). La descente peut se faire en roue libre et vous découvrirez l'autre face du paysage : toute la partie est de Saint Denis et une vue qui s'étend jusqu'à Sainte Suzanne, un bonheur pour les yeux !

Au passage, vous noterez la beauté des villas et des jardins...

Voilà c'était la première ballade que je souhaitais vous faire partager ...

Bonne Route!